Décryptage
Pour trouver une solution à la crise que traversent les producteurs laitiers, Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, a affirmé sa volonté de mettre en place un système de contractualisation dans la filière laitière française. La FNCL (Fédération nationale des coopératives laitières) a récemment proposé un projet de futurs contrats qui lieront les sociétaires à leur coopérative, précisant les volumes de lait contractualisés et le prix auquel ils seront payés. L’idée est de partager le volume de lait en trois tranches (A, B et C). La première correspondrait aux fabrications de la coopérative, la deuxième au volume « complémentaire industriellement nécessaire pour garantir le volume A, notamment du fait de la saisonnalité », et la troisième serait « un volume supplémentaire contracté pour lequel la coopérative ne dispose pas de débouchés valorisants ». En juillet dernier, le ministre de l’Agriculture a donné rendez-vous à l’ensemble des acteurs de la filière laitière fin septembre pour faire un point d’étape sur la compétitivité du secteur laitier français et sur la contractualisation. Le ministère s’est fixé comme objectif la mise en place de ce système à partir de 2010.