Décryptage
Publié le 2 juillet 2009
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En contrepartie de la baisse de la TVA, qui devrait représenter pour l’Etat une perte fiscale de 2 milliards d’euros, les syndicats professionnels de la restauration ont signé le 28 avril un contrat d’avenir, conclu pour une durée de trois ans. Ce texte prévoit notamment un engagement sur une basse des prix de 11,8% sur 1/3 du chiffre d’affaires TTC des restaurants, ce qui correspond en gros à répercuter cette baisse sur 7 produits d’une liste de 10. Pour expliquer cet engagement aux restaurateurs, dans une carte classique fictive (de 26 produits dont 2 menus) l’Union patronale de l’industrie hôtelière (Upih) propose par exemple de faire porter la baisse sur : en entrée, la salade du chef (de 15 à 13,23 euros) ; en plats chauds, la côte de porc à la provençale (de 13,5 à 11,9 euros) ; le plat du jour (de 10,5 à 9,26 euros) ; en dessert, la tarte au citron (5 à 4,41 euros) ; le menu enfant (de 7 à 6,17 euros) ; l’eau minérale 75 cl (de 3,5 à 3,08 euros) et le café (de 1,20 à 1,05 euros). L’Upih conseille de signaler ces produits par un astérisque sur les menus. Une vitrophanie peut être appliquée en vitrine, « mais si vous ne baissez pas vos tarifs, ne surtout pas l’afficher, vous risqueriez un procès verbal pour publicité mensongère », prévient l’Upih.