Décryptage

A travers la Fnil (Fédération nationale de l’industrie laitière), les entreprises ont demandé une nouvelle baisse du prix du lait payé aux producteurs, en raison de l’effondrement des cours des produits industriels sur les marchés mondiaux, chacune des entreprises souhaitant que le prix du lait soit ajusté aux aléas des différents marchés. Les négociations au sein du Cniel (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière) sont au point mort et ont été renvoyées dans les interprofessions régionales, même si producteurs et industriels semblent d’accord sur les indicateurs à utiliser (cotation du beurre et de la poudre, évolution des PGC…). La question du prix du lait pour le second trimestre 2009 reste entière et sera probablement réglée directement entre entreprises et producteurs. Selon plusieurs sources, le prix proposé pour le 2 ^e trimestre devrait atteindre 220 euros pour 1 000 litres, contre 350 euros sur les derniers mois. Si les producteurs ne se satisfont pas de leur revenu, les entreprises font état de distorsions de concurrence par rapport à leurs voisins, notamment allemands, qui paient les 1 000 litres de lait 30 à 40 % moins cher, affirment-elles.