Débrayages chez Unilever sur fond de restructuration
Des salariés d’Unilever France ont participé à des débrayages lundi pour protester à la fois contre la réforme des retraites et contre le projet de fermer l’usine Fralib à Gémenos, (Bouches-du-Rhône), qui emploie 182 salariés à la production des thés Lipton et des infusions Eléphant. Hier matin, les deux usines Knorr de Duppigheim (Bas-Rhin) ont débrayé pendant une heure en signe de solidarité avec leurs collègues de Fralib à Gémenos, alors que se déroulait un comité de groupe ce même jour à Paris, selon Léa Vacher (CGT). Les débrayages ont touché aussi les usines Amora de Dijon (Côte-d’Or) et Maïzena de Ludres (Meurthe-et-Moselle), a précisé Gérard Cazorla, secrétaire du comité d’entreprise. Un porte-parole du groupe a fait état de « seulement une cinquantaine de débrayages sur 3 200 salariés » lundi. « Les sites d’Unilever ont fonctionné normalement ce jour, y compris celui de Géménos : 23 personnes ont débrayé dans cette usine, moins de 30 dans celle de l’Est de la France », a-t-il précisé ensuite.