Aller au contenu principal

Davantage briller à l’export

Une belle bannière commune « Made in France, Made with love », bien visible, de nombreux stands avec des innovations attirant le regard des visiteurs étrangers. Une visite au Sial cette semaine au parc des expositions de Villepinte donnait de l’espoir sur le potentiel de la filière agroalimentaire française, loin des discours de crise conjoncturelle et des mauvais chiffres du solde commercial français enregistrés depuis le début de l’année. Certes le plus grand salon de l’agroalimentaire mondial n’est pas forcément représentatif du tissu des IAA françaises. À peine 10 % d’entre elles, soit 1 000 entreprises (6 % de plus qu’en 2014 toutefois) ont ou se sont donné les moyens d’exposer à Paris. Ce n’est pas une question de taille, sur les pavillons régionaux certaines PME faisaient moins de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Plutôt une question d’envie, de créativité et de ténacité comme les Salaisons Merle qui s’y sont repris à plusieurs fois avant d’être référencées chez Lild France puis en Allemagne et en Pologne. Elles disposent ainsi du sésame actuel pour l’ensemble de la distribution française voire européenne. Si les petites entreprises peuvent s’en sortir à l’export, de grandes font aussi des efforts pour davantage briller hors de nos frontières. Le groupe Bigard est sorti de sa traditionnelle discrétion allant même jusqu’à jouer la transparence sur ses métiers et ses chiffres, et à miser la carte de l’excellence à la française avec des codes couleur empruntés à la gastronomie. Un virage très remarqué en termes de communication et qui a beaucoup impressionné les visiteurs français et étrangers, des Asiatiques n’hésitant pas à entrer sur le stand pour photographier les carcasses suspendues en vitrine. Reste à ce que ce bel élan entraîne d’autres entreprises dans son sillage. Business France, avec l’appui du réseau des CCI, accompagnera 3 000 PME d’ici à 2018 dans le cadre d’un parcours simplifié à l’export. Espérons que cette démarche contribuera à nombre d’entre elles de s’épanouir dans l’aventure internationale.

Les plus lus

Camion de la Cooperl
La Cooperl donne un coup au financement du Marché du Porc Breton

La FRSEA Bretagne et la FRSEA Pays de la Loire accusent la Cooperl de mettre à mal l’ensemble des outils collectifs utilisés…

Vaches dans la prairie
Comment vont évoluer les coûts de production de la viande bovine en 2024 ?

Si les prix des gros bovins restent élevés, ils ne sont pourtant toujours pas rémunérateurs pour les éleveurs. Les coûts de…

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio