Coralis investit 15 M Eur dans une tour de séchage
Après Isigny Sainte-Mère, Ingrédia, Lactalis, Sill, Laïta, Eurosérum, c'est au tour de la coopérative bretonne Coralis (295 Ml de lait collectés, 260 M Eur de CA) de dévoiler son projet industriel dans le séchage du lait. Pour une quinzaine de millions d’euros, la coopérative de Cesson-Sévigné va mettre en service, au cours du second semestre 2013, une tour pour transformer à terme 200 millions de litres de lait en poudres de lait écrémé et de lait entier. Détenant déjà une tour de séchage qu'elle a démantelée au début des années 1990 pour se consacrer exclusivement aux PGC (lait UHT principalement, plus du beurre plaquette et de la crème), la coopérative réduira ainsi la facture. « L'investissement sera moindre », commente Willy Patsouris, directeur général de Coralis. La coopérative estime qu'elle devra transformer entre 20 et 30 % de lait supplémentaire après la fin des quotas, alors que « les PGC stagnent quand le sec explose sur le marché mondial », ajoute Willy Patsouris. La tour sera alimentée par la production complémentaire de ses adhérents et par le lait excédentaire que Coralis ne parvient pas à valoriser autrement que sous la forme de lait concentré, avant d'être vendu à des fabricants de poudres. Coralis n'exclut pas de sécher du lait pour d'autres, à condition que « le projet respecte certains points ».