Conjoncture : le commerce de gros alimentaire limite les dégâts
Dans un contexte toujours tendu pour le commerce interentreprises (commerce de gros, import/export) au deuxième trimestre 2009, les entreprises de l’alimentaire affichent une certaine résistance, notamment grâce à la stabilité de la consommation dans le commerce de détail. C’est ce qui ressort de l’observatoire trimestriel des entreprises du secteur réalisé par la confédération du secteur (CGI) et les instituts AND et I+C et publié il y a quelques jours. Tandis que l’ensemble des entreprises du commerce b to b ont subi un recul de chiffre d’affaires de 8% pendant cette période, celles de l’alimentaire ont connu une érosion limitée à 5%. L’alimentaire connaît son deuxième trimestre de baisse consécutive (-4% au premier trimestre 2009), mais est entrée dans la récession plus tard que d’autres secteurs d’activités comme la construction. Certaines activités du commerce interentreprises s’en sortent mieux que d’autres, d’après la CGI : la viande et les fruits et légumes. En revanche, le commerce des grains et agrofournitures et celui des boissons sont ceux qui subissent le plus le ralentissement de l’activité économique. L’explication tient en partie à l’embellie enregistrée dans le commerce de détail alimentaire au deuxième trimestre (+0,3% par rapport au même trimestre de 2008), un débouché dont beaucoup d’entreprises de commerce dépendent. Les détails sur le site www.lequotidienlesmarches.fr