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Compléments alimentaires : les professionnels français se disent lésés

La condamnation de la France par la Cour européenne de justice, la semaine dernière, pour sa réglementation trop contraignante en matière d’aliments enrichis en vitamines et sels minéraux (LM du 6/2), ne règle pas le fond du problème, relèvent les fabricants français de compléments alimentaires, en butte à une réglementation nationale restrictive. Le syndicat de la diététique et des compléments alimentaires souligne que les fabricants français souffrent d’une grave distorsion de concurrence vis-à-vis de leurs concurrents étrangers, autorisés à fabriquer et à commercialiser en France des produits contenant des nutriments interdits sur le sol français.

« Les seuls opérateurs nationaux» se trouvent soumis aux interprétations obsolètes de notre administration», souligne le syndicat dans un communiqué. « Elle poursuit ainsi devant les tribunaux la fabrication de compléments alimentaires à base de plantes encore considérées comme «non-alimentaires» comme la prune, l’ail ou l’olive !», assure l’organisation. « Perdure ainsi un imbroglio administratif dont la seule issue certaine est une incitation forte à la délocalisation pour les fabricants français et une perte de débouchés pour la filière agricole productrice de ce type de plantes.» Le syndicat argue d’une menace sur une industrie qui compte 10000 emplois en France et représente un CA de 824 millions d’euros par an. Le 5 février dernier, la Cour européenne de justice a notamment estimé que la France ne pouvait refuser la commercialisation des compléments alimentaires et produits diététiques L-tartrate et L-carnitine au seul motif qu’elles ne constitueraient pas un besoin nutritionnel.

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