Coeur de lion contre Coeur de vache
Un affineur de Lozère aura-t-il le droit le garder le nom « Coeur de vache » qu’il a donné à ses fromages ? Inacceptable, a déjà fait savoir le puissant concurrent « Coeur de lion ». Les deux protagonistes, la Compagnie des Fromages et RichesMonts (CFR) et la SARL Nature et Consommation, se retrouvent aujourd’hui devant la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. En décembre, l’INPI a déjà tranché au profit de la CFR, en première instance, rejetant la demande d’enregistrement de « Coeur de vache » déposée en mars 2010. Motif : il existait un « risque de confusion dans l’esprit du public ». « On n’a pas dit notre dernier mot », assure l’artisan Jean-Claude Serres, qui est décidé à porter l’affaires à Bruxelles.