Cinq filières ont été mises à jour dans l’affaire du cheval
Le gouvernement a annoncé avoir identifié cinq circuits ayant conduit à la présence de cheval dans des plats cuisinés vendus en France. Outre les sociétés Spanghero et Comigel, sont également concernées par le circuit impliquant le trader néerlandais Draap : Gel’Alpes et Covi (fournisseur de William Saurin). Un autre circuit a été identifié entre Davigel (filiale de Nestlé) et Schypke. Ce dernier est un transformateur allemand sous-traitant du fournisseur de Nestlé, le Brésilien JBS. Il semble avoir entraîné la commercialisation de faibles quantités de viande, à partir d’abattoirs italiens via des traders allemands et hollandais, selon l’AFP. L’enquête sur ce circuit se poursuit, a indiqué Benoît Hamon. Lors d’une conférence de presse au Parlement européen, il a précisé « qu’il est possible qu’il y en ait d’autres ». Le ministre a souligné ne disposer d’aucun élément pour soupçonner les entreprises françaises concernées par ces quatre circuits supplémentaires d’avoir voulu tromper les consommateurs. Elles pourraient même être « victimes » de leurs fournisseurs de viande, a-t-il indiqué. Benoît Hamon a par ailleurs indiqué que la deuxième batterie de tests ADN réalisés sur les plats cuisinés, après les retraits en magasins, révélait une présence plus faible de cheval. Sur les 40 tests de la deuxième série, seuls deux contenaient du cheval.