Christine Lagarde et Anne-Marie Idrac
Réagissant à la décision des Etats-Unis d’introduire ouvertement des mesures protectionnistes dans leur plan de relance, la ministre française de l’Economie Christine Lagarde a estimé samedi sur BFM que le « protectionnisme » était « un mal nécessaire » dans le cadre des plans de relance économique. Pour Mme Lagarde, « les mesures de protectionnisme sont mauvaises en soi, mais sont peut-être nécessaires dès lors qu’elles interviendraient de manière concertée partout sur la planète ». Sa secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac avait la veille vivement condamné le principe du protectionnisme, y voyant un « très mauvais signal » donné par l’équipe Obama. « C’est extrêmement préoccupant que l’un des premiers actes de la nouvelle administration Obama puisse être une mesure clairement protectionniste et de distorsion de la concurrence », a déclaré Mme Idrac à Davos.