Charcuteries : maintien des achats des ménages
Porcs : De nouvelles hausses tarifaires sont à prévoir en France, surtout si la météo vient à se montrer plus ensoleillée et relance la consommation. Car en parallèle, le dynamisme des ventes export devrait rester de mise, aucun essoufflement de la demande mondiale ne se dessinant à l’horizon et ce d’autant plus que la parité euro/dollar reste favorable à l’origine UE. Pour le Marché du porc breton, « la bonne nouvelle pour les européens est aussi dans la hausse des cours aux États-Unis ».
Découpes : Comme le soulignait le Marché du porc breton en début de semaine, « l’harmonisation des cours dans l’UE par l’exportation ne peut laisser sous silence le niveau de consommation (...) qui , globalement, n’est pas satisfaisante ». Des propos qui ne sont pas contredits par les derniers relevés du panel Kantar, publiés par FranceAgriMer. Outre une chute de 5 % des achats de viande fraîche, ces derniers font état d’un difficile maintien des volumes de charcuteries (+0,1 %), du fait de la baisse des tonnages de jambon (-1,2 %) que ne compense pas la hausse de 0,6 % des achats du reste de la gamme.