Charcuterie : la demande des ménages stagne
Porcelets : Le marché français demeure proche de l’équilibre en cette deuxième partie de semaine. L’offre n’est pas pléthorique mais la demande demeure prudente et sélective. Les lots de qualité et de taille adaptée aux besoins des engraisseurs s’écoulent sans difficulté, sur des bases de prix fermes. Les autres lots sont à l’inverse plus difficiles à placer, d’où des prix reconduits moins aisément.
Découpe : La consommation française de charcuterie stagne. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats des ménages n’ont progressé que de 0,1 % en cumul du 30 décembre 2013 au 28 décembre 2014 par rapport à la même période un an plus tôt. La fermeté est de mise pour le jambon (+0,4 %), qu’il soit cru (+0,6 %) ou cuit (+0,4 %). La hausse des tonnages est plus franche en lardons, poitrine et bacon (+2,5 %) ainsi que pour les saucisses à pâte fine (+1,1 %). A l’inverse, le désintérêt des ménages est de rigueur pour les pâtés (-0,6 %) et les saucissons secs et salami (-1,5 %).
Côté prix, l’heure est à la fermeté quasi généralisée. L’ensemble du rayon a vu son prix moyen d’achat grimper de 1,1 % à 10,35 euros le kilo en moyenne, dont des hausses de 1,3 % en jambon cuit (10,98 euros le kilo), +1,1 % pour les lardons, poitrine et bacon (7,54 euros le kilo), +2,6 % pour les pâtés (9,12 euros le kilo) et +2,4 % pour les saucissons secs et salami (12,76 euros le kilo). Seules les saucisses à pâte fine voient leurs tarifs se replier de 2 % à 5,59 euros le kilo.