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Chabert & Guillot crée une nouvelle usine

Financée par la maison-mère, le sucrier allemand Südzucker, elle rassemblera 3 sites de production.

Leader du marché du nougat en France avec près de 63 % de parts de marché, la société Chabert & Guillot, implanté à Montélimar dans la Drôme, aura bientôt une nouvelle usine. Ce projet industriel, consiste à réunir les sites de production de Montélimar (26), de Montboucher (26) et de Le Teil (07) dans une seule usine, implantée sur la zone industrielle sud de Montélimar. Celle-ci sera installée sur un terrain de 17 000 m 2 et jaugera une superficie globale de 10 000 m 2. La production s’organisera autour de trois lignes (une nougat dur, une nougat tendre et une autre pour les spécialités et les petites séries) pour une capacité totale de production de 4 000 tonnes/an, contre 2 500 tonnes aujourd’hui. L’opération coûtera 10 millions d’euros pour le bâtiment auquel il faudra ajouter 2 à 3 millions d’euros pour l’équipement industriel. Ce montant sera financé par l’entreprise avec le concours de sa société-mère, le groupe allemand Südzucker AG, leader européen du sucre.

Economies d’échelle

« Cette réorganisation va nous permettre de mieux gérer nos différentes démarches qualités comme l’ISO, l’IFS, le bio ou encore le Casher, toute en réalisant des économies d’échelle. Notre objectif est également de se doter d’un nouvel outil de production avec une plus grande capacité de production afin de faire croître nos parts de marché », explique Didier Chabert, directeur de l’entreprise. Ainsi dès le mois de décembre 2008, l’ensemble des services logistiques de l’entreprise déménageront sur le nouveau site dont la capacité de stockage est de 4 000 palettes, contre 2 500 palettes à ce jour. La fabrication, le conditionnement et les services administratifs n’intégreront les locaux qu’à partir de juin ou juillet 2009. Les sites laissés vacants, sont quant à eux, d’ores et déjà mis à la vente.

Chabert & Guillot, qui réalise un CA de 18,7 millions d’euros pour un effectif de 133 personnes, espère atteindre un bénéfice d’exploitation de 10 % du CA d’ici 3 à 5 ans. Dans l’intervalle, la stratégie de l’entreprise est de renforcer ses ventes auprès des industriels mais aussi en MDD. Ces segments représentent respectivement 35 % et 30 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. « Plus de 1 700 tonnes de nougats sont vendus en GMS et nous fournissons aujourd’hui 1 200 tonnes. La marge de progression est donc importante. Quant aux ventes auprès des industriels, notre objectif est de passer de 35 à 65 % de notre CA », conclut Didier Chabert. Reste que le dirigeant de l’entreprise ne sera pas là l’année prochaine pour voir les résultats de cette nouvelle stratégie. En effet, celui-ci a décidé de quitter l’entreprise en décembre 2009 pour pratiquer à plein temps une activité d’agriculture biologique.

Rédaction Réussir

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