Céréales : sursaut du blé en ancienne récolte
Dans cette première décade de mai accumulant les jours fériés et les ponts, le volume de transactions céréalières à terme comme sur le physique, est réduit. On a enregistré néanmoins, en fin de semaine dernière, des fluctuations des cours du blé sous forme d’une hausse de 6,50 euros sur Euronext échéance mai, correspondant à des ajustements techniques, notamment des rachats de positions short et à une réaction dans le sillage de Chicago (lire par ailleurs la tendance du marché la semaine dernière). Le marché américain est, pour sa part, influencé par des achats de fonds d’investissement et par la persistance de la grève des agriculteurs argentins qui élimine, pour le moment, les exportateurs argentins du marché international. La prochaine récolte a suivi modérément ce sursaut. Quant au marché de gré à gré, il a aussi réagi sur les livraisons rapprochées, le volume d’affaires étant essentiellement assuré par les achats de complément de la part des transformateurs. Le blé standard rendu Rouen avait regagné 2 à 3 points, lundi 5 mai, par rapport à vendredi dernier en vieille récolte, à 203-204 euros, la nouvelle récolte s’affichant à 194 euros. Maïs et orge fourragère sont quasi stables, ce qui n’est pas le cas à Chicago où la tension persiste sur le marché du maïs devant la possibilité de report massif de surfaces de maïs vers le soja. Le rapport de l’Usda à paraître en fin de semaine apportera des éclaircissements sur les évolutions respectives de ces cultures.