Céréales : la volatilité des prix met en danger les transformateurs
Les professionnels de la filière blé se sont inquiétés de la volatilité du prix de la céréale qui « met en danger les entreprises de transformation » , vendredi à Reims lors des 61e Journées techniques des industries céréalières (JTIC). « Du matin au soir les cours du blé peuvent fluctuer de 10 %, ce qui est très loin des marges dégagées par nos entreprises. Cette variation due au seul jeu des spéculateurs fragilise toute la filière », dénonce Jean-Marie Poncey, président de l’Association des écoles des métiers des industries céréalières (AEMIC) à l’origine des Journées techniques qui se sont tenus à Reims du 13 au 15 octobre. Selon lui, bien que la libéralisation et la mondialisation des marchés soient irréversibles, les professionnels de la filière blé « explorent toutes les pistes possibles pour réduire la fourchette de spéculation ». « Pour nous, le bon prix tourne autour de 150 euros la tonne et on en appelle à la responsabilité de chaque acteur de la filière pour que le jeu spéculatif reste raisonnable », estime M. Poncey.