Cecab cherche de la valeur
Pour le groupe CECAB, l’exercice 2006 marque une période de réorganisation industrielle et managériale dont la finalité est « la recherche de valeur », a indiqué le directeur général du groupe coopératif Jean-Michel Jannez. Les objectifs de rentabilité ont été atteints en 2006 avec un chiffre d’affaires stable à 1,313 milliard d’euros. CECAB a poursuivi sa politique d’investissements (45 millions d’euros) et consolidé ses fonds propres (292 million d’euros), malgré un résultat net en baisse de 28 % à 25 millions. En effet, les mouvements n’ont pas manqué dans ce groupe très industrialisé de 41 usines et 6700 salariés : réorganisation de l’activité salaisons de la branche porcine ; arrêt de l’activité de découpe de dinde… Dans le seul secteur avicole, la crise de sa filière Volaven finalement vendue à Duc fin 2006 aura coûté 10 millions d’euros à CECAB. Mais il ne s‘agit pas d’un désengagement total. Le groupe garde 200 000 m 2 de poulailler et un abattoir dédié. En fait, il s‘agit plutôt d’un «repositionnement de notre engagement », précise Jean-Michel Jannez, qui indique que CECAB va prendre prochainement 17 % du capital de Duc. Pour CECAB, 2006 marque aussi l’accélération de son internationalisation, grâce à la branche légumes, son premier métier (37 % du CA). Le groupe morbihannais a intégré dans ses comptes, à partir de la mi-2006, le Hongrois Globus qui appertise et surgèle du légume dans 9 usines de Hongrie et de Pologne. Face à Bonduelle, CECAB d’Auçy restait avant tout un national, n°1 en France. Les choses changent avec Globus et l’usine construite dans le Caucase russe qui a commencé sa production au printemps. Rien qu’en 2006, les ventes hors France ont bondi de 25 à 37 %.