Ce provisoire qui dure
L’État du Mato Grosso do Sul suit le même chemin « comme dans tout le pays », ajoute le président des producteurs de semences de cet État. Face à un tel déferlement, le gouvernement fédéral tergiverse. En mars 2003, il y avait 6 millions de tonnes de soja transgénique pour une valeur de 2 milliards de dollars. Impossible de les brûler en pleine année de l’élection présidentielle, celle de Lula. Le gouvernement brésilien a donc délivré une autorisation provisoire de commercialisation. Autorisation qui vient d’être renouvelée pour la 3e fois le 14 octobre dernier pour les semis et la commercialisation de la campagne 2004-2005. Un projet de loi sur la biosécurité qui doit trancher la question a certes été adopté par la Chambre des députés, mais il a été enterré par le Congrès. Le ministre de l’agriculture, Roberto Rodriguez, promet que la loi sera enfin votée par le Congrès dans 2 mois. On demande à voir.