Brindélices va installer une légumière sur son site de production
En partenariat avec l’Agence Bio, Brindélices investit dans une légumière de 500 m2 afin de faciliter son approvisionnement en légumes biologiques.
Installée à Chambly (Oise), Brindélices se présente comme un pionnier des salades traiteur biologiques. Disposant aujourd’hui de 16 recettes biologiques, la société veut développer ce marché. Mais à l’heure actuelle, 15 à 20 % de ses légumes biologiques proviennent de France. « Sur les carottes par exemple, nous avons besoin qu’elles soient égouttées et pelées, mais nous ne trouvons pas en France des producteurs qui aient cette technique », explique Yann Berson, directeur de Brindélices. Appartenant à la famille Berson, l’entreprise va investir 150 000 euros dans l’installation d’une légumière de 500 m2, avec le soutien financier de l’Agence Bio et de la région Picardie. L’objectif de cette légumière, opérationnelle au second semestre 2010, est double : d’une part, stocker les légumes tout au long de l’année, et d’autre part, travailler les légumes bruts, ce qui facilitera son approvisionnement. Née du rapprochement entre Sédipar et Brindélices en 2005, la société a commercialisé 428 tonnes de produits biologiques de janvier à septembre 2009, représentant 28 % de ses ventes globales, part que le directeur souhaite porter à 50 % d’ici à 2012. Pour compléter son offre, Brindélices a lancé au début du mois d’octobre trois références de soupes biologiques ainsi qu’une référence de quiche lorraine biologique, rejointe ce mois-ci par une quiche aux trois légumes. Ces deux produits sont fabriqués sur le site normand de Renaud Saveur, société de charcuterie traiteur appartenant également à la famille Berson. Réalisant 60 % de ses ventes en grande distribution, en MDD ou à marque blanche, la société commence doucement à développer sa marque Brindélices, mais exclusivement dans les magasins spécialisés biologiques. En difficultés financières ces dernières années, Brindélices prévoit en 2009 un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros et un retour à l’équilibre.