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Bovins : offre limitée et importations en hausse

La production tire un bilan plutôt positif de la fin d’année 2004 comme du premier trimestre 2005. La faiblesse des disponibilités a entraîné les prix vers le haut, mais cela n’a pas été sans conséquence sur le commerce extérieur.

Le bilan du premier trimestre 2005 est positif pour l’amont de la filière bovine. Selon l’Institut de l’Elevage, sur les trois premiers mois de l’année, les offres en gros bovins étaient réduites. Tous les cours se sont orientés à la hausse, la vache P battant même des records (+ 30 centimes) ! La situation était tout aussi idyllique pour les jeunes bovins. La hausse de production sur janvier et février n’a pas permis de compenser le déficit en femelles et bœufs et les cours ont régulièrement augmenté jusqu’à la fin mars. Le bétail maigre a suivi ce mouvement haussier. L’offre répondait difficilement à la demande, italienne notamment et les cours ont nettement dépassé leur niveau de 2004. La faiblesse de l’offre et la hausse des cours a cependant des conséquences sur notre commerce extérieur.

Repli des échanges de bovins vivants

Selon Agreste, nos échanges en gros bovins vifs étaient en repli pour l’année 2004. Nos exportations se sont élevées à 931.000 têtes, soit 2,5 % de moins qu’en 2003. Les mâles pour la boucherie ou l’engraissement représentaient 80 % de nos volumes. Notre principal débouché restait l’UE. Elle a reçu 92 % de nos envois, dont 80 % pour Italie. Nos exportations vers les Pays tiers se sont élevées à 57.000 têtes en 2004, soit 2,6 % de moins qu’en 2003. 75 % d’entre elles étaient destinées au Liban.

Selon l’Institut de l’Elevage, au premier trimestre 2005, les ventes de bovins maigres sur l’Italie se sont réduites. La demande reste active, mais les acheteurs sont plus prudents, compte tenu des prix élevés. Les exportations de JB ont été par contre plus actives en janvier, notamment vers le Liban. Nos envois vers cette destination ont doublé, atteignant les 9.500 têtes, soit 20 % de plus qu’en janvier 2004.

Nos importations de gros bovins vivants étaient en repli de 6 % pour 2004, s’établissant ainsi à 22.400 têtes. Avec plus de 50 % de parts de marché, notre principal fournisseur était la Belgique, suivie des Pays-Bas (21 %) et de l’Espagne (15 %).

Hausse des importations en viande bovine

La faiblesse des disponiblités a limité la consommation. Pour compenser ce manque de viande, nos importations ont progressé de 18 % en 2004, atteignant les 323.000 tec. Selon Agreste, nos achats provenaient pour 94 % de l’UE et ils étaient à 80 % sous forme de viande fraîche ou congelée. Nos principaux fournisseurs étaient les Pays-Bas (26%), l’Allemagne (24%) et l’Espagne (15 %).

Selon l’Institut de l’Elevage, sur janvier 2005, nos importations ont continué à augmenter. Elles se sont élevées à 25.000 tec, l’Allemagne et l’Espagne étant nos deux principaux fournisseurs.

Nos exportations ont quant à elle reculé de 7,8 % sur 2004. Elles ont atteint les 279.000 tec, soit 15 % de la production française (16 % en 2003). Notre principal client restait l’UE, qui a reçu 91 % de nos envois, et dont 26 % étaient destinés à l’Italie et à la Grèce et 24 % à l’Allemagne.

En ce début d’année, nos exportations se sont de nouveau repliées (- 6 % sur janvier). Nos ventes vers l’Italie ont progressé de 10 %, mais celles vers l’Espagne et l’Allemagne étaient respectivement stables et en très net recul (- 17 %).

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