Blé dur et Saint-Jacques flambent, Tipiak réagit
Après une année 2010 où l’industriel a su maintenir ses marges économiques grâce à des efforts de productivité et une compression des coûts fixes, Tipiak voit son résultat opérationnel passer dans le rouge au premier trimestre 2011. En cause : la hausse du blé dur (le prix a doublé en un an) et de la coquille Saint-Jacques (après un doublement en deux ans, son prix connaît une hausse de 25 % depuis mars) qui pèsent 25 % de ses achats de matières premières. Face à cette situation, Hubert Grouès, PDG du groupe, prépare de nouvelles hausses de tarifs pour septembre. Interrogé sur ses stratégies de couverture lors de la présentation des résultats annuels aux analystes financiers le 23 juin, il a précisé : « On aimerait bien mais il n’y a pas d’organisation de couverture sur ces marchés. Nous travaillons avec des stocks physiques, des réservations et des contrats ». Autre stratégie : compenser la hausse des coûts par une augmentation des volumes et du chiffre d’affaires au second semestre 2011. La force de Tipiak réside dans la sophistication de ses produits, estime Hubert Grouès. « Les distributeurs ont besoin de sociétés comme Tipiak qui tirent le marché vers le haut et leur permettent de gagner de l’argent », a-t-il déclaré. En 2010, la marque Tipiak a vu ses ventes progresser de 7 %.