Bisphénol A : l’Ania « surprise » du rapport de l’Anses
Les industries de l’agroalimentaire se sont dites mardi « surprises » du rapport d’étape de l’Anses qui demande le remplacement du bisphénol A (BPA). « Nous sommes surpris car il y a un an l’Efsa (en novembre, NDLR) et l’OMS ont estimé qu’il n’y avait pas de risque pour la santé. Nous étions dans une attitude de confiance », a déclaré Jean-René Buisson, président de l’Ania. « On ne va pas lutter contre l’Anses », a-t-il assuré, promettant de travailler « en toute transparence » avec l’Agence française pour dégager les « meilleures solutions ». L’Ania va travailler sur des substituts au Bisphénol. Selon lui, il faut « raisonnablement » compter trois ans pour trouver une alternative à ce matériau. L’Anses a lancé un appel à contribution des industriels et des distributeurs (plusieurs milliers ont été contactés) pour recueillir d’ici fin novembre toute donnée sur des produits de substitution et sur leur innocuité.