Beurre : toujours en hausse faute de matière
Les cours du beurre continuent de prendre de l’altitude en France comme dans le reste de l’Union européenne ou à l’échelle mondiale. Dans l’Hexagone, une collecte plus limitée —volontairement mais aussi du fait de la sécheresse—, limite les disponibilités en lait et par conséquent les fabrications. Selon FranceAgriMer, ces dernières ont chuté de 13,35 % entre mai et juin pour s’installer près de 1 % sous leur niveau de 2015 et la tendance semble depuis s’être accentuée.
Le tassement des volumes est aussi de mise chez nos voisins européens. Selon Bruxelles, le prix moyen du beurre en Europe s’est installé à 3 450 €/t tout début septembre, en hausse de 1% en une semaine et de 7,1 % en un mois. Il dépasse désormais de 22 % son niveau d’il y a un an. Pour certains professionnels, la bonne tenue du commerce des fromages et de la poudre 26 % accentuerait la faiblesse de l’offre en beurre et poudre 0 %. Un contexte à relier en partie à une moindre pression de la Nouvelle-Zélande et de l’Amérique du Sud sur la scène internationale, pour une demande mondiale stable à haussière.