Aller au contenu principal

Bergams renouvelle le « prêt-à-manger »

Créée en 1997 pour distribuer des produits de snacking aux sandwicheries, Bergams a fait bien du chemin. Son activité progresse de 25 % par an et l’on trouve aujourd’hui ses produits en GMS, RHF, catering, distributeurs automatiques, épiceries fines…
Il y a treize ans, l’entreprise Bergams – contraction de Bergamote et Marks & Spencer (M & S), à l’époque spécialiste britannique du snacking – avait pour objectif de satisfaire les besoins des sandwicheries parisiennes et de leur faciliter le travail. L’activité démarre alors avec une petite dizaine de clients. À partir de 1999, sa gamme de produits s’élargit et accueille les soupes fraîches New Covent Garden, une institution de l’autre côté de la Manche. Originales et nourrissantes, préparées sans conservateur, ni additif, celles-ci conquièrent petit à petit le marché français, sur lequel Bergams est alors leur distributeur exclusif. Aujourd’hui, elles représentent la plus large part du chiffre d’affaires de l’entreprise et leurs ventes ne cessent de progresser, dépoussiérant au passage l’image vieillotte de la soupe « à la grimace ».

Une sélection haut de gamme

« Nous sommes de véritables partenaires de New Covent Garden, avec qui nous réalisons un vrai travail de recherche de nouvelles recettes, précise Bertrand Leblanc-Barbedienne, responsable de la communication chez Bergams. Nous avons une gamme permanente de onze références et proposons chaque mois une « soupe du mois » en édition limitée qui, si elle fonctionne, rejoindra la gamme de base. En juin, nous avons servi un gazpacho de melon, en juillet-août une soupe petits pois & menthe. »
En 2002, ce sont les desserts qui sont entrés dans la gamme Bergams. Tous les produits sont très haut de gamme, authentiques, issus de petites et moyennes entreprises. « Le miracle consiste à apporter dans des lieux de grande consommation, des produits frais et ultrafrais dont le mode de fabrication ne devrait pas permettre d’arriver jusque-là, poursuit Bertrand Leblanc-Barbedienne. Il y a toujours un léger surcoût, mais qui se justifie. Nos produits ont du sens et répondent aux attentes de consommateurs. » À la carte du distributeur, on trouve ainsi les yaourts au lait du jour de La Ferme du Manège, les glaces au yaourt signées Michel et Augustin, la mousse au chocolat à l’ancienne de Marie Morin, les gâteaux et barres chocolatées irlandaises Broderick’s ou encore les compotes de fruits de Lucien Georgelin.
« Nous sommes en recherche permanente de nouveaux produits, mais nous tenons à garder une distribution raisonnée, avec des entreprises à visage humain, reprend Bertrand Leblanc-Barbedienne. Les producteurs viennent nous trouver et si leurs produits nous plaisent, nous pouvons les aider à les peaufiner ou à retravailler leur packaging pour qu’ils correspondent à l’image de notre entreprise. » Car l’image compte beaucoup pour Bergams. Son site internet plein d’humour, ses newsletters colorées et rafraîchissantes, ses produits au look branché ou décalé… reflètent également le dynamisme et l’originalité de l’entreprise.

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio