Au 3e trimestre Unilever fait moins bien qu’attendu
Unilever a réalisé au troisième trimestre un chiffre d’affaires en baisse de 1,6 %, affecté par un impact de change négatif (-5,1 %), le climat maussade en Europe et les catastrophes naturelles en Amérique. Le chiffre d’affaires du groupe, qui ne publie pas de bénéfice net sur la période, s’est établi à 13,2 milliards d’euros, en deçà des prévisions du consensus d’analystes compilé par Unilever lui-même tablant sur 13,7 milliards d’euros et une hausse de 2,3 %. Unilever confirme ses objectifs annuels et « réalise de bons progrès par rapport aux objectifs stratégiques que nous avons fixés pour 2020 », a indiqué le directeur exécutif Paul Polman, cité dans un communiqué diffusé jeudi. À périmètre et changes constants, les ventes d’Unilever ont augmenté de 2,6 % au troisième trimestre - contre une hausse attendue de 3,9 % - soutenues par une hausse des prix de 2,4 %, alors que les volumes ont été plats (+0,2 %). Le chiffre d’affaires à périmètre et changes constants a été ralenti par une baisse de 2,3 % des ventes dans les « marchés développés », avec une chute dans la crème glacée en Europe et en Amérique du Nord en raison du mauvais temps, mais a bénéficié d’une hausse de 6,3 % dans les « marchés émergents », avec une augmentation des volumes de 1,8 %. Sur l’ensemble de l’année, le groupe continue de tabler sur une augmentation de 3 à 5 % des ventes à périmètre et changes constants, ainsi qu’une hausse de la marge opérationnelle de 100 points de base et un fort flux de trésorerie.