Après trois ans d'existence, l'abattoir du Gévaudan atteint l'équilibre

> L'abattoir du Gévaudan, de catégorie 1, a coûté 6,5 M€.
En activité depuis mars 2012, l'abattoir départemental du Gévaudan (Antrenas, Lozère) clôture l'exercice 2015 avec de bons résultats. « Cette année, avec un volume qui frôle les 5 000 tec (tonnes équivalent carcasse, ndlr), soit +1 000 tec par rapport à 2014, on atteint l'équilibre et on dégage même un excédent », se félicite Olivier Racaud, le directeur, expliquant cette hausse par « l'arrivée d'un nouveau grossiste, la Sarl Peyrottes ». Le chiffre d'affaires devrait atteindre 2,5 millions d'euros (M€) contre 1,9 M€ en 2014. Géré par une société d'économie mixte à actionnariat public-privé (le conseil départemental est le principal actionnaire), cet établissement multiespèce fait partie des 17 sites français classés en catégorie 1, « ce qui garantit la qualité des prestations, tant sur le plan sanitaire que sur la présentation des carcasses ». 70 % des animaux traités dans l'abat-toir proviennent de la Lozère, de l'Aveyron et du Cantal et « plus de 50 % des produits transformés sont couverts par un signe officiel de qualité », signale le directeur.
L'établissement emploie vingt-six salariés et fonctionne en étages avec trois files d'abattage automatisées. Avec son partenaire historique et principal abatteur – la SA Languedoc Lozère Viande –, il s'est par ail-leurs doté d'un atelier de découpe adjacent, constituant un véritable pôle viande, « vitrine pour nos filières et levier de développement au service des agriculteurs et des professionnels de l'agroalimentaire ». « Les indicateurs sont positifs, on espère que cette situation sera durable », ajoute Olivier Racaud, annonçant que des travaux permettront en 2016 d'augmenter de 25 % la zone réfrigérée et d'atteindre, peut-être, le volume optimal d'activité de l'abattoir fixé à 5 500 tec.