Aller au contenu principal

Anticiper la France de 2025

Quelles seront les tendances de consommation en 2025 ? Dans le cadre du contrat de filière alimentaire, le ministère de l’Agriculture, l’Ania, la CGAD, la CGI, Coop de France, la FCD et FranceAgriMer ont souhaité une étude pour mieux anticiper les tendances alimentaires des consommateurs français. Réalisé par Blezat Consulting, le Crédoc et Deloitte Développement, un portrait de la France dans huit ans, à base de projections (démographiques, de revenus et de modes de vie), a été dévoilé la semaine dernière. Quels en sont ses principaux enseignements ? Au 1er janvier 2025, la France devrait compter 67,3 millions d’habitants, soit 2,8 millions de plus qu’aujourd’hui. La part des 65 ans et plus atteindrait 22 %, en hausse de 3,4 points. La part des ménages composés d’une seule personne devrait encore augmenter (de 9,4 points par rapport à 2011). Selon les différentes hypothèses de progression annuelle des revenus (+1 % ou +2 %), les dépenses alimentaires des ménages progresseraient chaque année entre -0,09 % et 0,23 %. Dans le détail, l’étude annonce une chute des dépenses consacrées à la viande entre 0,95 % et 0,58 % (selon l’hypothèse de l’évolution des revenus). La part de marché des 45-54 ans subissant la plus forte baisse entre 2011 et 2025. À l’inverse, les dépenses en pain et céréales augmenteraient (de 1,92 % à 2,19 %). Les légumes connaîtraient également une hausse (entre 0,69 % et 1,03 %). En revanche, les fruits stagneraient entre -0,11 % et +0,34 %, et les dépenses des huiles et graisses reculeraient de 1,15 % à 0,85 %. L’étude prévoit par ailleurs une augmentation des dépenses par ménage en restauration hors domicile avec un taux de croissance annuel moyen global entre +0,77 % et +1,38 %. Une croissance tirée par les 35-44 ans. L’étude n’est que prospective. Mais elle a le mérite d’éclairer les professionnels. S’ils veulent que les courbes de projection s’inversent, il va falloir se creuser la tête, innover et communiquer. Tout en se préparant à trouver de nouveaux débouchés hors de nos frontières.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

vaches attendant derrière une barrière
Les prix des vaches calent, mais pour combien de temps ?

La hausse des prix des vaches a été moins marquée en semaine 43, avec même quelques baisses sur certains marchés qui se…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio