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André Bazin va construire une nouvelle usine

Le charcutier André Bazin (CA 2004 : 46 M EUR) annonce la construction d’une nouvelle usine, sur son site de Breuches-les-Luxeuil près de Vesoul (Haute-Saône). L’unité de 1 200 m2 sera dédiée aux produits crus, fumés, et aux chipolatas, merguez. Sa capacité de production atteindra 2 000 tonnes par an, dans un premier temps. Le chantier est programmé début juin et doit s’achever avant la fin de l’année. Un investissement de 2 M EUR, matériel compris, lui est consacré.

« Une partie couvre les saucisses de Morteau et de Montbéliard, produits sur lesquels nous voulons être un acteur fort en grande distribution, avec une présence en MDD, précise le p-dg Philippe Wagner. L’autre concerne les industriels des plats cuisinés, pour la fabrication de produits sous cahiers des charges en marque de distributeur et de hard discount, l’accent étant mis sur la compétitivité et la sécurité alimentaire ».

Bientôt un autre projet

Ce dernier domaine mobilise beaucoup d’énergie et de moyens financiers. L’entreprise emploie une dizaine de personnes, soit 5 % des effectifs, dans son département qualité comprenant un laboratoire interne. « Tous les moyens sont mis pour apporter un maximum de garanties dans la traçabilité et la sécurité alimentaire, souligne-t-il. C’est important pour préserver l’avenir ». Le leader sur le marché des fournisseurs de plats cuisinés est aussi sur le point d’obtenir la norme Iso 22 000. La certification IFS est attendue, quant à elle, au début de l’année 2006. Un autre investissement s’est achevé, il y a trois mois, dans le domaine de la sécurité incendie. Toutes les installations sont désormais protégées du feu par des sprinklers. Le coût total s’élève à 500 000 euros. Hervé Bazin a encore un projet dans les cartons, concernant la charcuterie. Il devrait être dévoilé dans les prochaines semaines.

La stratégie reste de « faire de la haute cuisine au prix de l’industrie », comme l’indiquait Philippe Wagner dans le numéro d’octobre 2003 de Viande Magazine. Par rapport aux objectifs de l’époque, le développement à l’étranger a pris du retard, notamment sur le marché anglais. « Dans trois ans, l’export pèsera 16 % du CA », promet-il.

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