Accord laborieux pour réformer la Politique commune de la pêche
Les ministres européens chargés de la pêche ont laborieusement trouvé un accord, tôt ce matin, pour réformer la Politique commune de la pêche. Après 20 heures de négociations à Luxembourg, ils ont trouvé un accord a minima, refusant notamment la mise en place immédiate d’une interdiction des rejets (lorsque les poissons ne sont pas commercialisables). Concernant les « concessions de pêche transférables », qui devaient permettre de laisser le marché réguler le nombre de navires tout en responsabilisant les pêcheurs, la liberté a été laissée aux Etats de les mettre en place ou non. Pour le ministre français Frédéric Cuvillier il s’agit d’éviter « une privatisation » de la ressource. Censé entrer en vigueur en 2014, le texte proposé par la commissaire européenne chargée de la pêche, Maria Damanaki, prévoyait la mise en place de « vrais changements par rapport au passé » et devait apporter des réponses durables au problème de la surpêche.