Abattoir de Brive : la fin du feuilleton financier
La société corrézienne Seudac, ancien gestionnaire de l’abattoir de Brive-la-Gaillarde, devrait toucher près de 500 000 € d’indemnité pour rupture de bail, après la construction d’un nouvel établissement. L’affaire devrait se régler à l’amiable, entre le Syndicat mixte d’abattage responsable de l’unité inaugurée en novembre 2007, et l’entreprise qui s’estime lésée par cette initiative. Implanté sur la zone de La Nau à Saint-Viance, dans la banlieue de la cité, l’abattoir, qui aura coûté 10 M€ dont 40% de subventions, est désormais tenu par la Sabcor, dans le cadre d’une délégation de service public voulue par la municipalité. Jean-Pierre Nadin, président du syndicat, a été chargé de la négociation. 150 000 € seraient versés au titre de l’indemnisation en tant que telle, le reste devant compenser les immobilisations matérielles. Le conseil général et la ville règleront la note, après avoir déjà dû débourser plusieurs compensations vis-à-vis du personnel de la Sudac. Cet accord une fois confirmé devrait mettre un point final au feuilleton financier qui s’est écrit depuis le début du projet. Les dirigeants de l’abattoir espèrent passer rapidement de 7 000 tonnes traitées annuellement à plus de 10 000 tonnes. Trois grands abatteurs locaux sont sur les rangs pour devenir de nouveaux clients de la Sabcor.