11 chômeuses portent plainte contre Leclerc
Onze chômeuses de longue durée ont porté plainte pour « escroquerie » et « travail dissimulé » après avoir participé à une formation dans une enseigne Leclerc, ont confirmé à l’AFP les avocats en charge de l’affaire, révélée par Le Monde jeudi. Saisis par l’union locale CGT d’Évry, Me Eddy Arneton et Me Sofiane Hakiki ont déposé plainte contre X lundi au parquet d’Évry pour « escroquerie, offre d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences ». Les plaignantes, onze femmes âgées de 18 à 47 ans et chômeuses de longue durée, ont participé avec 80 autres personnes à une « préparation opérationnelle à l’embauche » (POE) entre décembre 2013 et février 2014, lors de l’aménagement d’un supermarché Leclerc à Fleury-Mérogis. Indemnisés par Pôle Emploi durant cette période, les stagiaires ont été chargés du ménage et de l’installation des rayons de la future enseigne franchisée. Mais, en janvier, la moitié des chômeurs s’est vu refuser l’embauche promise par le dispositif.