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Un plan protéines ambitieux à l’horizon 2028

Le plan protéines présenté fin 2021 par le gouvernement vise à réduire la dépendance de la France aux importations de protéines végétales.

Les surfaces d'oléagineux devraient augmenter en France.
Les surfaces d'oléagineux devraient augmenter en France.
© Gabriel Omnès

Soutien à la recherche et développement, accompagnement des investissements matériels chez les producteurs de grandes cultures et les éleveurs, structuration des filières de protéines végétales… Le plan protéine dévoilé par le gouvernement fin 2021 ne manque pas d’ambitions. Doté d’un budget de 100 millions d’euros, il répond aux enjeux de souveraineté exacerbés depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie.

Cette guerre a démontré que la dépendance vis-à-vis des pays tiers peut coûter très cher à la France et à ses éleveurs. C’est aussi un défi environnemental, afin de réduire notamment les importations de soja responsable de la déforestation au Brésil et de favoriser la biodiversité des campagnes françaises.

400 000 hectares de légumineuses en plus

Plus précisément, le plan prévoit un accroissement de l’autonomie en protéines de la France (hors prairies) de 10 points.

 

 
Un plan protéines ambitieux à l’horizon 2028

 

Les surfaces d’oléagineux devraient atteindre, d’ici à 2028, 2,13 millions d’hectares. Les objectifs sont déjà quasiment atteints pour le colza et le tournesol (respectivement 1,34 et 0,69 millions d’hectares). Ce n’est pas le cas du soja, qui plafonne (160 000 ha en 2021, pour un objectif de 300 000 ha dans 6 ans).

 

 
Un plan protéines ambitieux à l’horizon 2028

 

Les surfaces en légumineuses (pois et féveroles essentiellement) devraient progresser de 40 % (+ 400 000 hectares). L’ambition est d’augmenter les tonnages d’oléagineux de 1,4 million de tonnes et de protéagineux de 0,8 million de tonnes. Les acteurs du monde des productions végétales jugent ce nouveau plan plutôt convaincant. Cependant, les échecs répétés des plans antérieurs peuvent laisser sceptique. Les progressions de tonnage envisagées seront loin de couvrir l’intégralité des importations de tourteau de soja (3 millions de tonnes en 2021). Difficile aussi de savoir si les céréaliers délaisseront facilement une partie de leurs surfaces consacrées aux céréales, dont les prix atteignent aujourd’hui des sommets, pour des productions plus délicates à maîtriser, aux rendements parfois aléatoires.

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