Viandes: les temps sont durs
La volaille traverse la crise que l’on sait, et on doute fort que les industriels du secteur obtiennent les reports de charges et d’impôts qu’ils demandent. Ce n’est pas vraiment la tendance du budget actuel. Les producteurs bovins, de leur côté, ont dû constater que le ministre avait, à Nancy devant la FNCBV, répondu à côté de la demande de 5 ME pour constituer une caisse de régulation pour conforter les investissements. Il faut vérifier d’abord l’eurocompatibilité – on sait ce que cela veut dire en général. Et l’affaire des steaks hachés de Soviba ne va pas relancer la consommation. Quant à la charcuterie-salaison, honte sur elle : les trois (belles) marques françaises de Sara Lee, à savoir Aoste, Cochonou et Justin Bridou vont sans doute tomber dans le portefeuille de fonds de participation, aucun professionnel n’étant candidat.