Viande porcine : assouplissement vers le Japon
Outre la reprise des importations de volailles et de foie gras français (lire LM d'hier), le gouvernement japonais a également accepté, en matière de viande porcine, de « lever les mesures de surveillance qui pesaient encore sur deux départements français » de l'est de la France, les Ardennes et la Meuse, où un périmètre avait été mis en place à la suite d'un épisode de peste porcine, ont annoncé les ministres de l'Agriculture Bussereau et Nakagawa. Selon M. Bussereau, la France et le Japon vont également essayer de « progresser pour trouver une solution » sur la question des droits de douane « prohibitifs » que Tokyo impose sur la viande de porc, en particulier la viande congelée. En matière agroalimentaire, la France souhaite renforcer sa présence sur le marché japonais. « La France veut aller plus loin que l'image de luxe au Japon en allant vers des produits de plus grande consommation », a expliqué M. Bussereau. Il s'agit non seulement de renforcer la présence des produits les mieux vendus comme les vins spiritueux (50 % des exportations), les viandes, l'épicerie et les conserves, mais aussi développer les produits laitiers, les fruits et les légumes. Les réglementations exigeantes du Japon en matière sanitaire, des restrictions administratives, ainsi que le problème de l'appréciation de l'euro demeurent les principaux obstacles. La France est le premier fournisseur de produits agroalimentaires du Japon de l'Union européenne, un marché qui représente un milliard d'euros en valeur, devant le Danemark.