Une porcherie et une protestation tchèques bien mal placées
Le Parlement européen s’est fait renvoyé à ses sous-commissions par le gouvernement tchèque et le président Vaclav Klaus, pour une résolution adoptée à la quasi unanimité qui s’élevait contre la situation existante à Lety u Pisku. Sur cet emplacement a fonctionné, entre 1942 et 1943, un camp d’extermination pour 1300 gitans déportés de Bohême et de Moravie. Or le régime communiste avait laissé s’installer sur place … une porcherie industrielle, que les gouvernements tchèques récents ont simplement privatisée. Les représentants des Roms exigent la création d’un «lieu de mémoire», mais Prague trouve l’addition un peu salée, 27 millions d’euros. Et s’insurge haut et fort contre le fait que l’UE « s’immisce dans les affaires intérieures tchèques». Apparemment, il y encore du travail d’explication à faire là-bas sur ce qu’est l’Union européenne, et pourquoi on y adhère…