Un nouvel accord chez Armoric
Le fabricant de saumon fumé Armoric (Quimper, Finistère) a trouvé lundi matin un accord de principe sur la sortie de l'accord de réduction du temps de travail offensif «de Robien» qu'il avait signé en 1997. Selon Gilles Charpentier, Pdg, c'est la fin de cet accord prévue en décembre prochain qui l'a conduit à mettre sur pied, en juillet, un nouveau protocole. Il prévoyait de passer de 35 à 39 heures de travail effectif (temps de pause compris), pour non plus 39 mais 41 heures payées. M.Charpentier assure qu'il voulait tenir compte des aspirations des 200 salariés à gagner plus, et réduire le coût horaire salarial pour compenser la fin de l'exemption de partie des charges sociales -7 % de la masse salariale- dont il bénéficiait depuis 1997. La CGT, syndicat majoritaire a refusé la proposition. Armoric a proposé un nouvel accord dont le principe a été accepté. La modulation du temps de travail (26-48 heures) subsiste ; les salariés gardent 23 jours de RTT, mais les 6 jours supplémentaires dont ils disposaient seront payés. Reste juste à écrire et signer le nouvel accord directement issu de la loi Fillon... Avant que le Pdg ne fasse de même chez Narvik, seconde société du groupe (180 salariés), dans laquelle l'accord de RTT prend fin également en décembre prochain.