Aller au contenu principal

Tripiers : rattraper le temps perdu

Les produits tripiers n’ont toujours pas récupéré de la baisse de consommation occasionnée par la première crise de l’ESB, en 1996, ont constaté les membres de la Confédération nationale de la triperie française réunie mercredi à Rungis (94) pour leur assise annuelle. « En revanche, nous sommes presque revenus au niveau d’avant la deuxième crise, celle de 2001 », a expliqué Michel Nenez, le secrétaire général de la CNTF. Après avoir plongé en 1996, le marché est remonté à 40 800 t en 2005 (contre 58 000 t en 1995), selon Secodip. En valeur, le redressement a été spectaculaire entre 2001 et 2005, grâce à une hausse des prix. La préoccupation des opérateurs porte à présent sur le recul très net des volumes exploités par les supermarchés, tandis qu’ils progressent en boucherie traditionnelle et se maintiennent en hypermarchés. « Les supermarchés ont beaucoup réduit la gamme, de 50 articles à parfois 20 voire 10 », a déploré le vice-président de la CNTF Henri Metras. « Cela risque d’augmenter la baisse de la consommation, les acheteurs ne trouvant plus les références qu’ils recherchent dans les magasins ». En attendant, les professionnels (abattoirs, grossistes, détaillants) souhaitent consolider leur métier. « Notre projet, c’est d’aboutir à un guide des bonnes pratiques français et européen et de définir des critères bactériologiques, comme dans le secteur de la viande », a conclu le président Gérard Cathelin. Les tripiers entendent notamment solliciter leurs fournisseurs européens (hollandais, britanniques, etc.) pour établir un langage et des pratiques communs. Et les convaincre de la nécessité de mener ensemble un lobbying à Bruxelles sur les questions réglementaires.

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio