Tony Blair
Ce sont bien évidemment les discussions sur l’avenir de la Pac qui ont alimenté les déclarations de ces derniers jours. Principal acteur de cette dispute, Tony Blair avait indiqué dans le journal populaire allemand Bild qu’il fallait « investir dans l’innovation et la formation, pas subventionner chaque vache à hauteur de 2 euros par jour». Le Premier ministre britannique a cependant démenti hier vouloir « changer la politique agricole commune» européenne «maintenant»et nié toute responsabilité dans l’échec du sommet de Bruxelles. «J e n’ai jamais dit que je voulais changer la PAC maintenant ou la renégocier en une nuit», a déclaré hier M. Blairdans son discours-programme devant le Parlement européen sur les priorités de la future présidence britannique de l’Union européenne qui débute le 1er juillet. Il a affirmé qu’il avait été, à l’occasion du sommet de Bruxelles, « le premier dirigeant britannique» à accepter de « mettre sur la table le rabais» concédé depuis 1984 au Royaume-Uni sur sa contribution au budget européen.