Sans le sous.
A la question « Votre combat pour le pouvoir d’achat n’est-il pas étonnant alors que vous-même gagnez bien votre vie ? » qui lui a été posée par le Figaro Entreprises dans une interview, Michel-Edouard Leclerc a estimé que cela était « une réaction bien française ». « Dans l’Hexagone, le créateur d’entreprise est adulé. En revanche, le patron qui réussit sur la durée est suspect. Surtout si, comme mon père ou moi, c’est un marchand » juge-t-il. Et d’ailleurs, rappelle M. Leclerc, « je ne paye l’impôt de solidarité sur la fortune que depuis 3 ans». « Mon patrimoine brut hors dettes est évalué à 2,5 millions d’euros. Je n’ai ni stocks options, ni actions. La famille Leclerc ne fait pas partie des cent familles les plus riches de France», explique le patron de l’enseigne. A ce tableau terrible, il ajoute une touche finale : « Quand je suis rentré dans le groupement, il y a plus de 20 ans, j’ai commencé au Smic alors que j’étais titulaire d’un doctorat d’économie». La vie est dure...