Réplique.
Les industriels de l’agroalimentaire n’ont guère apprécié les déclarations de Michel-Edouard Leclerc, accusant certaines grandes marques de ne pas jouer le jeu de la baisse des prix. Dans une interview au Monde, Jean-René Buisson, le nouveau président de l’Ania, lui a vivement répondu mercredi, estimant que cette attitude était « dangereuse», « car elle risque d’entraîner des surenchères de la part des autres distributeurs et des dérives sur les négociations 2005. Si la situation se bloque, il y aura inévitablement intervention des pouvoirs publics sous une forme ou sous une autre, et personne n’a intérêt -à commencer par les distributeurs- à aller discuter une modification de la loi Galland devant le Parlement. Pour ma part, je reste favorable à la signature d’un accord bilatéral avec les distributeurs, sans intervention des pouvoirs publics ». Une chose est certaine : la surenchère sur les prix (lire ci-contre) a déjà commencé.