Quand c’est Outreau, c'est un peu trop
Petit dérapage pas très contrôlé de la lettre de l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM). Dans la dernière livraison, l'éditorialiste se livre à une comparaison aventureuse entre le procès d'Outreau (qui a valu plus de 22 ans de prison préventive cumulée à des accusés finalement acquittés) et celui d'Orléans, qui a prononcé la relaxe des destructeurs de maïs OGM, le tribunal arguant de « l'état de nécessité ». « 2005 aura montré que la justice pouvait être injuste quand elle condamne des innocents ou qu'elle s'abstient de condamner des coupables. Tout ça parce que largement influencée par l'opinion publique via les médias », écrit-il. Les OGM n’ont jamais fait de mal à personne, sauf à ceux qui en parlent avec déraison.