Qualité : le taux de protéine, point faible des blés français
Lors de la récente assemblée générale de Sénalia, son président Jean-Jacques Vorimore a mis en garde la filière céréalière contre l’amélioration de la qualité des blés de la concurrence : « Ne sous-estimons pas nos concurrents, en particulier ceux de la mer Noire dont la qualité s’améliore régulièrement en même temps que leur capacité à exporter. L’un de nos points faibles est le taux de protéines (…) La demande de qualité doit être répercutée auprès des obtenteurs de
variétés pour orienter leurs recherches… »
Interrogé sur ce point, Rémi Haquin, président du conseil céréales de FranceAgriMer, rappelle qu’en 2010, 27 Mt de blés français sur 35,7 Mt récoltées figuraient en blé meunier de qualité supérieure, avec un taux de protéines moyen de 11,6 %. Il convient que ce taux est limite. La recherche de nouvelles variétés est souhaitable, mais les Allemands et les Russes, de par leur climat, gardent un avantage naturel.