Œufs : toujours aussi calme
La semaine dernière s’est terminée dans le calme. En calibré, un petit regain de commandes était signalé, permettant aux opérateurs concernés de s’estimer un peu plus à jour et de maintenir moins difficilement leurs tarifs. En revanche, l’offre de non-calibré demeurait très large. Surplus et méventes ont persisté.
Globalement, la production française reste trop importante pour être absorbée par la demande, jugée correcte sans plus pour la période. En cause, des capacités de production qui n’ont pas diminué depuis le début de la crise, l’arrêt depuis plusieurs mois des efforts de mises à jour de l’offre (réformes anticipées, allongement des vides sanitaires), et des mises en place qui ne baissent pas significativement. Dans ce contexte, si l’amoindrissement des volumes français et européens fin 2013 et une demande relativement tonique ont masqué la crise structurelle qui frappe la filière depuis plus d’un an, celle-ci n’en demeure pas moins d’actualité et entretient un climat commercial morose. L’après-Pâques étant très anxiogène pour les opérateurs de l’amont, une partie d’entre eux commencent à solliciter les abattoirs pour anticiper leurs réformes.