LPrix minimum, colère maximum
Tout le monde le sait : Nicolas Sarkozy était à Rennes. Mais une partie de son discours est passée inaperçue. Il est en effet revenu sur l’affaire du prix minimum : « cet été, alors que je négociais avec une fédération de producteurs (Ndlr la FNPF) un accord sur les prix minimums, une autre fédération (la FNPL) me l’a reproché, craignant que cela ne fasse monter les stocks ». Cet épisode du prix minimum, Nicolas Sarkozy ne l’a toujours pas digéré. Car il a bien failli le tourner en ridicule. En plein été, il soutient cette idée avant de s’apercevoir qu’un tel système est impossible à mettre en place (notamment pour des raisons de règles communautaires). Furieux de s’être laissé piégé, il a téléphoné à deux reprises à Jean-Michel Lemétayer pour lui dire sa façon de penser.