L'Inaporc au point mort
Plutôt «rageant». La campagne de communication sur le porc n'aura pas lieu en novembre, comme prévu. Bien que dotée de moyens financiers suffisants, Inaporc se retrouve au point mort, à cause du dossier de l'équarrissage. « Je comprends la position des abatteurs, qui bloquent tous les budgets tant que l'accord sur la répercussion de la taxe d'abattage n'est pas totalement appliqué, déclare Didier Delzescaux, directeur de l'interprofession. Mais, Inaporc ne doit pas être prise en otage». Le report de l'opération est d'autant plus fâcheux qu'une baisse des cours du porc est redoutée en novembre. Un accompagnement des produits de la filière serait alors le bienvenu. La campagne ne pourra finalement intervenir qu'en février ou mars, décembre n'étant pas propice, à cause des fêtes, et janvier correspondant à une période de promotions. A condition que le conseil d'administration du 12 octobre donne son feu vert. Ce sur quoi Didier Delzescaux apparaît optimiste, analysant comme une « saute d'humeur », le « blocage politique » du SNCP. Le budget de communication TV, prévue pour l'an prochain, doit aussi être validé. Cette question devrait être à l'ordre du jour d'un autre conseil d'administration, le 16 novembre. Le dossier de l'équarrissage n'a pas fini d'empoisonner la vie au sein de la filière. Et de mobiliser les énergies. Le directeur d'Inaporc avoue passer la moitié de son temps sur ce sujet.