Les vins de Loire affichent les meilleures ventes. en restauration
A l’occasion de la 2e édition du Grand prix de la presse du vin en restauration Le prix sera remis à un restaurant le 11 décembre prochain dans les salons de la Présidence du Sénat., l’association de la presse du vin (qui regroupe 200 journalistes, écrivains et chroniqueurs spécialisés) et ses partenaires ont choisi de réaliser la toute première enquête sur « le vin en restauration et ses consommateurs ». Sur 8 850 établissements contactés, 643 réponses à un questionnaire très détaillé ont été examinées. L’échantillon sur lequel repose cette étude n’est pas représentatif (il compte peu de restauration chaînée, de restaurants d’entreprises et de cafétérias et une sous-représentation de la région parisienne) mais se rapproche de celui utilisé par l’ex-panel vins. Une fois ces précautions d’usage exposées, les premiers résultats du sondage s’avèrent très instructifs. A la question « qui s’occupe du vin chez vous ? », 64 % des restaurateurs sondés répondent une personne dédiée au vin, 29 % affirment avoir un sommelier et 16 % un sommelier faisant partie d’une association. A noter également que 10 % des restaurateurs ayant répondu au questionnaire passent par des conseillers pour faire leur carte de vin. Sur la composition de la carte elle-même, 13 % des 643 restaurateurs (soit 86 restaurants) ne présentent qu’une seule région, majoritairement le Languedoc-Roussillon (27 % d’entre eux), devant l’Alsace (13 %) et la Loire (13 %). Pour les restaurants inscrivant plusieurs régions à leur carte, l’intérêt des résultats du sondage porte sur la différence nette exprimée entre les régions les plus référencées et celles qui sont le plus vendues.
Bordeaux déçoit le consommateur
Confirmant ainsi plusieurs études et notamment les statistiques d’InterLoire, la Loire caracole en tête des régions les plus vendues, alors que Bordeaux reste clairement la région la plus référencée. Sur les tendances de consommation, 70 % des sondés estiment connaître une baisse des commandes sur le repas du midi et 50 % lors des repas d’affaires. Une légère hausse constatée sur le repas du soir et ceux pris entre amis ne suffit pas à compenser ce phénomène dont les causes sont en premier lieu attribuées aux contrôles routiers (pour 93 % des enquêtés) et en second aux prix (pour 50 % d’entre eux). Conscients du frein que représente le prix, 65 % des restaurateurs répondent toutefois pratiquer un coefficient entre leur prix d’achat et de vente qui s’élève en moyenne à 3,17 (avec un écart-type de 0,60) et 13 % déclarent dégager une marge fixe de l’ordre de 14,11 euros.