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Les produits aquatiques sur la bonne pente

Le marché français des produits aquatiques se porte bien, comme le prouvent les derniers chiffres du panel de consommateurs TNS Secodip, commandés par l'Ofimer. A fin juin 2004, les achats de produits aquatiques (tous modes de conservation confondus) ont représenté pratiquement 7 % du panier alimentaire des foyers français. Certes, c'est encore peu comparativement aux 14 % cumulés par la boucherie et la volaille, mais cette part progresse. Entre 2003 et 2004, sur les sept premiers mois de l'année, la consommation est passée de 559 000 à 576 000 tonnes (+3 %) et les dépenses ont progressé de 4 845 à 4 920 M Eur (+1,5 %).

Cette grande tendance masque plusieurs phénomènes très intéressants dont la forte croissance du traiteur de la mer (1,6 million de foyers acheteurs en plus en 5 ans ; +8,7 % en volume cette année) et au contraire la continuelle baisse des volumes sur le poisson entier frais (-10,2 % en 2004). Si globalement ce dernier segment séduit moins les Français, certaines espèces dont le prix a récemment baissé tirent néanmoins leur épingle du jeu comme la perche, l'églefin ou la lotte. Mais ce qui stimule essentiellement la croissance du marché c'est le fort développement des ventes de crevettes, très marqué depuis 4 ans (les quantités achetées pour 100 ménages ont pratiquement doublé). L'engouement touche toutes les catégories de population et cannibalise peu les autres segments. Le préemballé s'affiche également comme un autre levier de croissance (+15 % en un an des quantités achetées pour 100 ménages). L'intérêt de cette offre pour la filière est qu'elle touche des foyers plus familiaux généralement peu consommateurs de produits aquatiques.

Les dernières données du panel montrent aussi que les produits aquatiques entrent de plus en plus dans la consommation des ménages par le biais du hard discount qui détient désormais 27 % de parts de marché (en volume) sur les conserves de produits de la mer et 16,3 % sur les produits aquatiques surgelés. Les ventes de saumon fumé ont également fait une belle percée sur ce circuit malgré l'article paru dans Nature en début d'année qui aura finalement surtout affecté les marques nationales.

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