Les céréaliers français convoitent l’Afrique du Sud
Toujours en quête de nouveaux débouchés pour écouler une récolte de blé quasi record, les céréaliers français visent aujourd'hui, après la Chine ou la Libye, le lointain marché sud-africain. «Potentiellement, l'Afrique du Sud pourrait être un bon client pour le blé français», estime l'AGPB (association des producteurs de blé), dans sa lettre d'information mensuelle. Si l'Afrique du Sud achète environ 600 000 tonnes de blé par an sur le marché mondial, les ventes françaises y sont marginales, de l'ordre de 20 à 50 000 t maximum, chaque année. «Les importations de l'Afrique du Sud vont progresser de plus en plus du fait d'une augmentation de la population et d'un glissement des modes de consommation de la population noire du maïs vers le blé», affirme l'AGPB.
Par ailleurs, les types de blé cultivés dans les plaines d'Afrique du Sud ont changé et les meuniers ont maintenant besoin de mélanger, à leur production locale, des qualités de blés telles que la France peut en fournir. Flairant un nouveau filon, «France-Exports-Céréales» va mettre en place un programme d'actions et d'informations à l'intention des meuniers sud-africains.