Les anciens projets de fusion laitière refont surface
Certains responsables de coopératives laitières craignent une diminution de -20% du prix du lait d’ici 2007, en raison de la réforme de la PAC, mais aussi des négociations OMC et de la pression de la grande distribution. Il faut donc restructurer, encore et vite. La Fédération de la coopération, en conclusion d’un audit général, demande un regroupement des coopératives et des groupes coopératifs laitiers. Sa préférence irait à un regroupement de Nordmilch, Humana et Hochwald en une « laiterie du Nord ». Un deuxième bloc devrait apparaître également dans le Sud. Stephen Tomat, le patron de Nordmilch, a déjà répondu qu’après l’échec brutal des négociations avec Humana il y a un an, celles-ci ne pourraient reprendre que sous la conduite de Nordmilch. Faute de quoi, dit Stephen Tomat, Nordmilch chercherait un partenaire étranger. Les initiés ont immédiatement déchiffré le message : Nordmilch négocierait déjà avec Campina. En Hollande, il est certes également question de fusion, mais cette fois entre Campina et Friesland. De nouvelles possibilités de rapprochement ont été créées par l’échec des négociations entre Campina et Arla. Bref, Campina est au milieu de tous les jeux.