Le thon français fait mauvaise mine
La possible fermeture du site Petit Navire de Douarnenez assombrirait un peu plus la situation des entreprises françaises de transformation de thon, durement touchées par la concurrence étrangère. Fin janvier, des informations avaient filtré sur la fermeture du siège social nantais du conserveur Saupiquet, prévue d’ici à juin 2006. Destinée à améliorer la compétitivité de l’entreprise, cette fermeture aboutirait au licenciement de 55 salariés sur les 92 personnes employées. Le personnel épargné par ce plan social aurait été invité à rejoindre l’Ouest parisien, où devraient être transférés le siège social ainsi que les activités commerciales et administratives.